Regard sur l’image

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- Définitions commençant par la lettre S

,  par Hervé BERNARD dit RVB

SACD : (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques), société civile de perception et de répartition des droits d’auteurs, elle intervient pour les œuvres de fiction : théâtre, danse, radio, télévision, cinéma, art lyrique, et plus récemment (1996) pour le multimédia et l’image fixe. Elle regroupe 30 000 membres en 1998 et gère les droits d’une œuvre tout au long de sa vie : création, production, diffusion. Présente ou représentée dans tous les pays francophones, la SACD gère également le répertoire de sociétés étrangères avec lesquelles elle a conclu des accords de réciprocité.
Historique
Créée par les " Etats généraux de l’Art dramatique ", convoqués en 1777 à l’initiative de Caron de Beaumarchais, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques est gérée par les auteurs et pour le auteurs.
Son premier rôle fut d’exiger une loi. Ce que Beaumarchais obtint au bout de quatorze ans de travail intensif de 1777 à 1791. Première pierre angulaire d’un système qui allait, enfin, assurer la protection de l’auteur dramatique, la loi sur le droit d’auteur fut votée le 13 janvier 1791 et ratifiée par le roi Louis XVI, le 19 janvier de cette année.
En menant, hier, ce combat pour une défense juridique et économique, le créateur de Figaro jetait les bases de ce qui constitue, aujourd’hui plus que jamais, la vocation même de la Société : la reconnaissance professionnelle, sociale et politique de l’auteur.

SACEM : Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique créée en 1851, elle s’appuie sur une longue tradition de défense des auteurs de musique et reste une référence inégalée dans le domaine de la protection des auteurs.

Saturation : dans le domaine de la couleur et en numérique, c’est l’autre composante de la chrominance avec la teinte, elle désigne la pureté d’une couleur ou encore la part de blanc qu’elle contient. De fait, plus une couleur est saturée moins elle contient de blanc. On peut donc dire que les couleurs les plus saturées sont les trois couleurs primaires et toutes les couleurs composées d’un maximum de deux couleurs primaires en mode RVB ; dans ce mode, ajouter une troisième couleur revient à « blanchir » la couleur. Si l’on se réfère au spectre, ce terme désigne l’étroitesse du spectre. En effet, plus une couleur est saturée plus sa longueur d’onde est étroite. Dit autrement, plus la pente de la courbe qui décrit cette couleur est proche de la verticale plus cette couleur est saturée. Dans le langage courant le mot saturation correspond à la vivacité d’une couleur.
En électronique, la saturation désigne un phénomène de surcharge d’un canal de transmission. Dans ce cas, elle se manifeste par une distorsion du signal donc de l’image et/ou du son.

Sauvegarde : en informatique, enregistrement des modifications qui viennent d’être effectuées sur un fichier ou procédure d’archivage d’un fichier au moins en deux exemplaires, chacun sur un support différent afin de limiter au stricte minimum les risques de perte de données.

SCAM : (Société Civile des Auteurs Multimédia), issue de la Société des Gens de Lettres, cette société de gestion des droits (collecte et redistribution) des créateurs sonores, de programmes de télévision, de documentaires, des photographes, des créateurs multimédias (...) a été créé en 1981. Elle participe, en tant que représentant des auteurs, à la lutte pour le respect des droits d’auteur pour les CD-Rom et Internet ou à la bataille sur les accords du GATT.

Scanneur ou scanner : appareil d’analyse point par point composé d’une source lumineuse (lampe halogène, tube fluorescent, tube à rayons X dans le cas de la tomographie...) qui émet dans un spectre plus ou moins large et d’un récepteur (photomultiplicateur, CCD, photodiodes, CMOS...) sensible à ce spectre qui mesure la quantité de lumière reçue. Il produit une information qui servira à constituer ou reconstituer une image afin de lui appliquer un traitement. Ce convertisseur analogique-numérique transfère la réalité (photo, objet) dans le monde du numérique.
Cette technologie est employée dans le médical, le spatial, la modélisation 3D, la photogravure, l’image numérique et la PAO. Deux facteurs expliquent le développement du marché des scanneurs dans le monde de l’édition et de la photographie : l’apparition des CCD, technologie venue de l’industrie spatiale, et le développement du numérique (PAO et photomontage numérique). Ces deux facteurs, pour ainsi dire concomitants sont, à notre sens, la cause principale de l’expansion de ce marché.
Ce marché peut-être analysé avec deux points de vue : un point de vue technologique ou un point de vue marketing. D’un point de vue technologique, il se divise dans les catégories suivantes :
- les scanneurs à plat, qui recouvrent les scanneurs de bureau et les scanneurs de PAO et certains scanneurs de photographie et de photogravure ;
- les scanneurs à tambour (disparu) ;
- les caméras scanneurs (en voie de disparition) comme celles de Kontron, JVC et ForA.
- les scanneurs 3D qui permettent de numériser des objets en relief « sous toutes les coutures » pour les modéliser plus rapidement.

D’un point de vue marketing, il se répartit dans les catégories suivantes :
- le scanneur de bureau (entre 150 et 600 PPP), qui sert notamment à la reconnaissance de caractères pour l’archivage de documents ;
- le scanneur de PAO et de photographie, entre 1000 et 5000 PPP ;
- les scanneurs de haut de gamme destinés aux photograveurs et aux laboratoires photographiques professionnels. Ces scanneurs garantissent, quelque soit la taille de l’original, la sortie d’un document final en 300 PPP ou 400 PPP pour l’impression en trame 150 ou 200.
- les scanneurs 3D.

Scanneurs à plat : scanner doté d’une surface d’analyse plate, sa surface varie, sauf exception, du format A4 au format A3. L’analyse de l’image se fait avec un ou plusieurs CCD.

Scanneur à tambour : scanner doté d’une surface d’analyse cylindrique, le document à analyser est plaqué sur ce cylindre s’il s’agit d’un transparent et dans ce cylindre s’il s’agit d’un opaque. Ils ne peuvent donc pas numériser des documents rigides. L’analyse du document se fait soit avec un (ou plusieurs) PMT soit avec un (ou plusieurs) CCD.

Scanne de placement : fichier de basse-définition destiné au placement du document dans un logiciel de mise en page.

Schlowsky Bob et Loïs : couple de photographe américain vivant dans la banlieue de Boston. Ils ont été les premiers photographes à travailler avec le Leaf Camera Back. Bob Schlowsky est d’ailleurs, selon la légende, l’inventeur de la roue de filtres qui équipe le Leaf DCB. En 1993, leur studio est devenu l’un des premiers studios du monde entièrement numérique depuis la prise de vue jusqu’à la sortie de la sélection de couleurs sur film. Pour ce couple, « ce qui fait un photographe c’est sa capacité à régler un éclairage, faire un cadre, composer et concevoir une image. D’autant plus que le numérique apporte une plus grande liberté créative et facilite le travail en équipe. » Extrait d’un interview publié dans le magazine Le Photographe

Script : en numérique, fonction de Photoshop qui sert à automatiser une succession de commandes pour un lot d’images. En fait, cette fonction permet de faire du traitement par lot sans savoir programmer.

Scroll : défilement vertical, de bas en haut ou inversement d’un générique ou d’une image. Ce terme provient de l’informatique où il désigne la même opération.

Scitex : société créée en 1968 Efraim (Efi) Arazi [1], à l’origine spécialiste dans la fabrication de systèmes de photogravures, de photomontages qui évolue vers la pré-impression et les technologies d’impression numérique. Première firme à introduire sur le marché de la numérisation professionnelles un scanneur à CCD, elle produit aujourd’hui des systèmes d’impression numérique (Iris, Spontane, Karat 74), des flasheuses (gamme Dolev), des CTP (gamme Lotem), des scanneurs (EverSmart), des appareils photos numériques (Leaf), des logiciels et de gestion de la couleur.

Historique
Fondée en 1968, Scitex Corporation Ltd. fut l’un des pionniers dans l’application du traitement numérique de l’image et de la couleur en faisant ses débuts dans l’industrie textile avec le lancement en 1970 du système Response, qui automatise la conversion des maquettes textiles en échantillons de tricot. Quelques 110 systèmes Response sont vendus dans le monde entier. En 1974, Scitex développe un phototraceur laser destiné au Response, qui produit des films de haute qualité pour le secteur textile, les papiers peints et la cartographie. En 1976 Scitex Europe s’établit à Bruxelles pour assurer la vente, le service et le marketing en Europe occidentale. L’année suivante voit le lancement du traceur ELP, pour la sortie de films grand format. Lors de la Drupa 77, Scitex fait son entrée dans les arts graphiques avec des systèmes pour la cartographie, l’impression, l’emballage et les applications de décorations. Toutefois, ce n’est pas avant 1979 que le premier véritable système graphique, la Color Image Processing Console (CIPC) Response 300, voit le jour. La station est présentée au GEC à Milan. Il s’agit du premier système prépresse électronique couleur au monde. En 1981, la console Imager est lancée, suivie en 1982 du traceur laser grande vitesse Eray. En 1985, c’est le lancement de l’interface ouverte HandShake (devenu un standard dans le monde des arts graphiques depuis) et du traceur à plat Raystar. Lors de la Drupa 86, la troisième génération des systèmes Scitex voit le jour. Elle comprend le scanner CCD à plat Smart Scanner, les stations Keyline, Assembler, Softproof, Imager III et Vista III, et les plates-formes Whisper dotées de processeurs Intel, qui offrent une architecture ouverte et intègrent une unité centrale, un disque et des circuits autonomes.
En 1988, la station de retouche couleur Rightouch, le système de mise en page Visionary et le traceur de bureau à tambour interne Dolev sont lancés. A la Drupa 1990, Scitex concrétise son engagement sur le marché en pleine croissance du milieu de gamme PostScript avec le PS Bridge et introduit l’un des premiers scanneurs à CCD du marché, le SmarTwo. Cette même année, Scitex débute sa croissance externe avec le rachat d’IRIS Graphics et d’UNDA. 1991 correspond avec la sortie des stations Unda Page et Image (sur plate-forme Sun) ainsi que la station de montage de page Star PS et le système de retouche photo Blaze.
1992 est une étape importante car elle donne naissance à une interface Macintosh pour le Smart Scanner CCD 32 bits professionnel ; le Dolev 200 PS/M, premier traceur d’images Scitex à utiliser le RIP Adobe tournant sur Macintosh ; le Dolev 400 PS, système compatible PAO de format 642 sur 500 mm et le Dolev 800, traceur d’images grand format (813 x 118 mm) avec fonction d’imposition de 8 pages A4. Cette étape marque le premier virage de cette société vers les systèmes non dédiés. Cette même année, Scitex annonce également l’acquisition de Leaf Systems, constructeur américain de scanneurs.
1994 correspond au début de la deuxième vague de croissance externe et à une ouverture vers le monde la vidéo avec le rachat d’ImMIX, une société spécialisée dans la production de systèmes de montage vidéo non-linéaire sur plate-forme Mac. Cet achat sera prolongé en 1995 par l’acquisition d’Abekas une société spécialisée dans les périphériques de sauvegarde et d’effets spéciaux pour la vidéo. A l a suite de cette deuxième acquisition, ces deux sociétés fusionneront pour former Scitex Digital Video. Cependant, en 1998, les deux marques continuent de coexister. En cela, Scitex est fidèle à sa tradition dans ce domaine puisque seul Unda a disparu à ce jour.
Lors de la Drupa 95, Scitex entre dans le marché de l’impression numérique avec le Spontane, une solution d’impression numérique à court tirage produite en collaboration avec Xerox. Cette société annonce aussi pour l’an 2000, une solution d’impression quadri basée sur le jet d’encre et d’une capacité de 300 mètres à la minute.
À la Photokina 98, Scitex présente le Leaf Volare, un appareil d’une définition de 2048 x 3096 doté d’un CCD Philips qui a pour particularité d’être orientable en position verticale ou horizontale.
By the late 1990s Scitex had three principal business units : its core Scitex Graphic Arts Group, which was acquired by Creo Products Inc. in April 2000 ;[1] Scitex Digital Printing, based in Dayton, Ohio, sold to Eastman Kodak Company in January 2004 ;[2] and Scitex Vision, sold to Hewlett-Packard (HP) in November 2005.[2]

Following the sale of Scitex Vision to HP, which included certain rights to the name « Scitex », the company changed its name on 29 December 2005 to Scailex Corporation Ltd.[3] and has since experienced several changes in control and business activities.[4] In August 2009, Scailex agreed to purchase the controlling share in Partner Communications, one of Israel’s leading cellular telephony providers

SCOPYR : (Saisie numérique et Consultation d’images PYRamidales), format développé par la société NetImage à partir du concept JTIP, pour faciliter l’accès aux images de très hautes définitions. Chaque image est stockée dans un répertoire contenant un ensemble de fichiers allant de la vignette (1/16e d’écran) à la plus haute définition. En associant le tuilage et la compression ce procédé accélère l’accès aux données. SCOPYR gère la numérisation, construit et édite la pyramide et dispose d’un mode consultation des images. L’utilisation du JPEG donne à SCOPYR une compression quatre fois supérieures à celle du CD-Photo pour une qualité équivalente.

SCSI : (Small Computer System Interface), ou interface pour petit ordinateur, interface qui permet la connexion d’un périphérique (disque dur, imprimantes, scanneur) à un ordinateur et qui gère les échanges de données. Elle tend à devenir un standard commun au monde PC, Mac et Unix. Son intérêt est de permettre la connexion simultanée de plusieurs périphériques sur un même port (sur une même prise). La largeur du bus SCSI 1 est de huit bits tandis que le 2 et 3 travaille sur 32 bits. Cette interface en est déjà à sa troisième génération. Les versions 1 et 2 permettent de connecter huit unités physiques en parallèle et la version trois permet d’en connecter jusqu’à 32. Il est possible de connecter un bus interne SCSI aux bus internes les plus courants du marché grâce à un adaptateur de bus. Une spécification de la société Shugart Associates System Interface de 1979 est à l’origine de ce standard. La première norme SCSI éditée par l’ANSI date de 1984 tandis que le SCSI 2 lui est apparue en 1994.

Sélection de(s) couleurs : séparation des couleurs.

Sensibilité : en photographie, désigne la sensibilité à la lumière d’un film ou d’un capteur. Elle se mesure en ISO parfois encore exprimée en ASA (ancienne unité de mesure de la sensibilité), plus cette valeur et grande, plus le film ou le CCD est capable de travailler dans des conditions de faible éclairement.
Cependant, cette augmentation de la sensibilité se fait au prix d’une augmentation du bruit dans la photo. Ce bruit, qui se mesure en décibel donnera l’impression d’une perte de netteté.

Sensitométrie : en photographie, science de la mesure de la sensibilité d’une émulsion (transparente ou opaque) ou d’un CCD dans les différents spectres lumineux.

Séparation de couleurs : en photogravure, répartition en un pourcentage de cyan, de magenta, de jaune et de noir des différentes couleurs de l’image (en quadrichromie) ou d’une page afin de fabriquer les films qui serviront à insoler les plaques d’impression ou les plaques directes.

SEPS : (Sony Electronic Photo Studio System) système de prise de vues issu de recherches qui ont débutées chez Sony dans les années 80. Il était composé d’une unité de capture (la caméra Sony DXC 537 AP), d’une unité de traitement de l’image à 28,4 Mhz (le DKU 1000), d’un moniteur 14 pouces (PVM-1444) et d’un pilote pour Photoshop (version Apple) auquel vient se greffer en option le logiciel Cachet 1000 distribué uniquement par Sony.
L’image, une fois capturée par les trois CCD (un par couleur primaire) de la caméra, est dirigée vers l’unité de numérisation et le moniteur puis, transmise depuis le DKU 1000 vers le Mac afin d’être éventuellement retouchée, assemblée avec d’autres images et ensuite enregistrée. Sony a développé pour le SEPS, un système de renforcement de la définition.
Dans cette configuration, le CCD du rouge et le CCD du bleu sont décalés d’un demi pixel par rapport au CCD du vert dans la direction horizontale. Le signal de luminance en sortie de la caméra est la somme du signal produit par chaque capteur. Afin de compenser le décalage de phase entre le vert et les deux autres couleurs, le signal obtenu est divisé par un demi. Ainsi, la définition horizontale est identique à celle d’une caméra possédant deux fois plus de photocapteurs dans le sens horizontal. Sa définition était de 752 points horizontaux.
Dans le sens vertical, le processus intègre les deux trames de l’image vidéo pour atteindre la résolution verticale de 582 points. La fréquence d’échantillonnage pour la conversion du signal analogique en un signal numérique est le double (28,4 mHz) de celle utilisée normalement en vidéo PAL (14 mHz) afin d’obtenir une image de la meilleure qualité possible. Le schéma sur le processus d’échantillonnage montre bien l’intérêt de son doublement (chaque flèche représente l’instant de l’échantillonnage). En effet, il permet d’exploiter la totalité des données fournies par la caméra tandis qu’un échantillonnage sur 14 mHz perdrait une partie de l’information.
Caractéristiques techniques du SEPS 1000 :
Sortie YC
Un CCD de 2/3 de pouce par couleur primaire et d’1,3 millions de pixels.
Sensibilité : environ 400 ASA à 0 dB.
Rapport signal/bruit : 60 dB (f8 à 2000 lux).
Mémoire de trame : 1536 x 576 x 3 couleurs x 8 bits.
Mémoire de référence : 768 x 576 x 3 couleurs x 8 bits.
Mémoire graphique : 768 x 576 x 1 bit.
Définition finale : 1476 x 1108 x 3 couleurs x 8 bits soit une image de 4,9 Mo.
Échantillonnage numérique : bande passante 28,4 mHz sur 8 bits par couleur primaire.

Séquentiel (accès) : la lecture d’un stockage séquentiel se fait soit dans l’ordre d’enregistrement, soit dans l’ordre inverse. Cette méthode de stockages est à opposer à l’accès aléatoire.

Série : en informatique, type de port qui utilise une transmission des données en continue, les unes après les autres éventuellement sur un seul fil par opposition au port parallèle. Elle est donc moins rapide que l’interface parallèle.

Série de Fourier : Transformée de Fourier.

Serif/Sans Serif : en typographie, désigne l’aspect d’une police, les premières sont avec empattement (le Times par exemple) tandis que les secondes sont des caractères droits et donc sans empattement (l’Helvetica par exemple).

Sérigraphie : technique d’impression à petit tirage (200 à 300 exemplaires maximum) utilisant un écran de toile qui dans un premier temps est enduit d’une couche photosensible puis insolé. Après développement, l’encre est retenue en plus ou moins grande quantité dans les trous de la toile pour être déposée sur le support. Cette technique est notamment utilisée pour produire les affiches publicitaires en 4 x 3 m. Elle est cependant de plus en plus concurrencée par l’impression jet d’encre numérique grand-format.

Serveur : ordinateur chargé de servir en fichiers l’ensemble des ordinateurs d’un réseau.

Seuillage : en informatique, choix d’un seuil en deçà et/ou au-delà duquel toutes les informations sont considérés comme nulles. Ce choix peut se faire sur une fréquence, une valeur de couleur... Cette technique peut donc être utilisée pour faire des filtres d’effets spéciaux dans le son comme en imagerie.

SGBD : acronyme de Système de Gestion de Base de Données, les bases de données sont notamment utilisées dans la création des blogs, des sites internet, des photothèques.

SGML : (Standard Generalized Mark-up Language), ou langage normalisé de balisage généralisé, il est utilisé dans les bases de données.

Shannon C E : a découvert que l’échantillonnage devait se faire à une fréquence double de celle de l’harmonique la plus élevée de la série de Fourier

Sharpness : netteté en anglais.

Shoot : en photographie traditionnel, action de photographier. En photographie numérique, un shoot est le report d’un fichier numérique sur un support papier photographique ou film.

.SIF : format de fichier vidéo d’une définition de 352 x 240 pixels à raison de 25 trames (soit 12 images) à la seconde, notamment utilisé pour les CD-Rom contenant de la vidéo, certains font un parallèle entre la qualité de ce format et celle du VHS.

Silicon Graphics : constructeur d’ordinateur américain spécialisé dans les ordinateurs destinés aux marchés graphiques et au calcul scientifique. Fabriquant de microprocesseurs au travers de sa filiale MIPS, en 1993, il a produit les premières stations (Indy) équipées en série d’une caméra vidéo.

Historique de Silicon Graphics
1982 création de SGI par Dr. James Clark
1983 commercialisation du premier terminal graphique
1984 commercialisation de la première station de travail
1987 lancement de la première station RISC
1992 absorption de MIPS qui devient MIPS Technologies, Inc.
1993 tentative de développement avec Time Warner de télévision à la demande et signature avec Nintendo d’un accord autour du développement de la Nintendo 64.
1994 création de Silicon Studio, Inc., une filiale spécialisée dans le développement de logiciels graphiques.
1995 absorption des sociétés et Wavefront et formation de la société Alias|Wavefront.
1995 lancement de WebFORCE®, une ligne de produits et de logiciels destinés au monde du web et de Cosmo, une ligne de produits destinés à développer l’interactivité du web, la présence du multimédia et de la 3D dans le monde Internet.
1996 fusion avec Cray Research, une société spécialisée dans le développement de supercalculateur.
1996 lancement de la gamme dekstop O², de la gamme Onyx2 destinée à la visualisation et des serveurs Origin
1997 lancement de la gamme Octane
1997 Acquisition de ParaGraph International, un des leaders de la 3D sur PC et de l’unité Cosmo Software spécialisée dans le développement de logiciels pour l’Internet.
1998 signature d’une alliance stratégique avec Microsoft Corp et annonce d’un accord de développement avec Intel Corporation pour le développement d’une plate-forme Wintel dédiée au monde de l’image.
8 mai 2006 annonce de la mise en faillitte et mise sous la protection du chap 11.
1e avril 2009, nouvel annonce de la mise sous protection du chap 11, rachat par Rackable Systems.

Silicon-Valley : région de la Californie spécialisée dans l’industrie informatique. On y retrouve notamment Silicon Graphics, Sun Microsystem, Apple, de nombreuses sociétés spécialisées dans la programmation comme Adobe, Oracle (SGBD)... Ce terme a été repris par analogie dans de nombreux pays lors de tentatives de création de « zones industrielles » plus ou moins vaste et spécialisée elle aussi dans l’informatique. En France, on parle parfois de la région grenobloise dans ces termes.

Simili : procéde de décomposition des tons continus d’une image en élément discontinus pour pouvoir l’imprimer.

SinarCam : solution de prise de vue numérique montée sur une chambre, fruit d’une association de la Sinar P2 et du capteur Leaf, cet appareil à capteur pendulaire extrêmement souple est présenté pour la première fois lors de la Photokina 96. Ainsi, faire un Schiempflung avec une visée vidéo presque en temps réel ( environ cinq images à la seconde) est devenu une opération d’une simplicité enfantine même si l’image vidéo est en noir et blanc. Il suffit de faire le point sur la partie de la zone de netteté la plus éloignée puis de faire de même sur la partie la plus rapprochée de cette même zone. De plus, lors de cette opération, vous êtes aidée par une fenêtre de contrôle de netteté. Celle-ci affiche la zone de l’image choisie au rapport suivant : un pixel de l’écran égal un pixel de l’image et dispose de deux indicateurs numériques qui, pour une bonne mise au point doivent être d’une valeur identique. Comment fonctionne t-il ? Sur l’écart de contraste. Mais pourquoi parler d’un capteur pendulaire, en fait ce terme désigne le type de bascule qu’il est possible de faire sur une P2 ou E. Cette technologie permet de faire des bascules importantes sans perdre la mise au point et en réduisant les corrections de cadrage une fois les bascules faites.

Dans le domaine du numérique, pour reparler brièvement du capteur, il faut dire que celui-ci existe en deux versions : une en trois passes (Leaf DCB Live) et une en une seule passe (Catchlight). Dans ce dernier cas, les filtres placés devant les cuvettes composent une matrice de quatre couleurs différentes : rouge, vert, bleu et teal (couleur identique au vert du logo de la RATP) qui lui donne un espace couleur remarquable notamment dans les bleus. Sa définition en trois passes est de 2048 x 2048 pixels, échantillonnés sur 14 bits ce qui lui permet de fixer plus de 16 384 nuances par couleurs primaires ou encore 9 à 11 diaphragmes. Sa sensibilité est équivalente à ISO 200 pour le noir et blanc et ISO 25 pour la couleur. A la différence des versions pour moyen-format, les filtres ne sont pas placés devant l’objectif, dans une tourelle mais dans le corps de la chambre, ce qui facilite grandement le travail en position macro. Contrairement aux anciennes versions du CCD, le SinarCam peut travailler en vitesse inférieure au 15e de seconde.

A l’opposé du monde de la vidéo, avec le SinarCam, il faut impérativement faire le neutre sur un gris et non sur un blanc. Outre l’amélioration considérable apportée par la visée vidéo, l’autre avantage de ce produit est de permettre la superposition en automatique d’une image. Par exemple, celle des LED d’un afficheur et d’une chaîne stéréo ou encore d’une flamme sur une bougie. Mais, là, il faut faire quelques corrections dans Photoshop qui prennent quelques secondes avec la fonction tampon. C’est à dire beaucoup moins de temps que l’attente d’un développement. Enfin, il faut préciser que cette chambre photographique fonctionne aussi avec les objectifs Nikon. Par ailleurs, l’ergonomie de son logiciel est remarquable. Dans le cas d’une production intensive, la fonction planche-contact associée à l’enregistrement automatique des fichiers est particulièrement appréciable. De même, la possibilité de sauvegarder les fichiers en 14 bits pour les retravailler dans Photoshop est un atout.

Caractéristiques
Capteur CCD une ou trois passes
Définition : 2048 x 2048
Éclairage : Tungstène, flash, HMI, lumière du jour
Sensibilité : ISO 200 en noir et blanc, ISO 25 en couleur
Vitesse d’obturation : 1/1000e à 1 seconde
Plage dynamique : 14 bits soit 16 384 niveaux par couleur primaire ou encore 9 à 11 diaphragmes
Ordinateur : Quadra avec System 7.0 ou supérieur avec emplacement Nubus ou PCI libre pour la carte d’interface, 64 Mo de mémoire vive ou plus et moniteur 1024 x 768
Logiciel Leaf avec en option ColorShop pour gérer les conversions RVB en CMJN, l’USM et l’interpolation des images.

Slot : fiche prévue dans un ordinateur pour y insérer une carte supplémentaire. Leur nombre varie selon les modèles et la taille des ordinateurs. Ils ont parfois été regroupés dans un boîtier d’extension afin de pallier à leur trop petit nombre. On y enfiche les cartes d’extension mémoire, les cartes de pilotage des périphériques, les cartes accélératrices... Ces slots sont sur 8, 16 ou 32 bits. Ce nombre de bits caractérise leur vitesse de transfert et n’a rien à voir avec le nombre de couleurs d’une carte graphique.

SmartScanner : gamme de scanneur développé à partir de 1998 par la société Scitex. Ces scanneurs sont parmi les premiers scanneurs à plat et à CCD capable de concurrencer la qualité des scanneurs à tambour.

SMP : architecture informatique multiprocesseurs symétriques.

SOHO : (Small Office, Home Office), terme de marketing qui regroupe les professions libérales et les petites entreprises ou encore les médecins, les architectes, les assureurs et les créateurs multimédias.... Personnellement, nous aurions tendance à désigner ce secteur sous le terme de photographie semi-professionnelle.

Solaris : système d’exploitation développé par Sun Microsystems pour ses stations basées sur le processeur RISC SPARC. Il a aussi fonctionné sur les PC 486 et supérieurs.

Solitaire : gamme d’imageurs à CRT développée par la société Management Graphics. Ils ont notamment servi pour le film Therminator 2. Nom d’un jeu de carte (réussite) distribué avec Windows.

Sony : constructeur japonais de produits électroniques pour la vidéo, le son et la photographie numérique, il produit aussi des moniteurs, des supports d’archivages magnétiques, optiques et magnéto-optiques, des imprimantes et des ordinateurs. Depuis 1997, il a entamé une diversification dans la téléphonie.

Historique
Mai 1946 Création de TTK qui deviendra en 1958 Sony
Juillet 1950 du premier magnétoscope japonais à bande
Août 1955 première radio japonaise à transistors
mai 1960 premier magnétoscope à bande doté de transistors
Août 1965 premier magnétoscope à usage domestique
Octobre 1968 Premier téléviseur couleur utilisant le procédé Trinitron
Octobre 1971 premier magnétoscope au format U-matic
Mai 1975 premier magnétoscope au format Betamax
Juillet 1979 premier walkamn
1981 Premier apparition de l’appareil photographique magnétique Sony Mavica
Octobre 1982 premier lecteur CD
Avril 1984 lancement d’un format vidéo haute-définition, le HDVS
Janvier 1985 lancement du camescope 8 mm
1986 première imprimante vidéo noir et blanc (format 10 x 50 cm)
1987 UP5000, première imprimante vidéo A5 couleur
Avril 1989 lancement du format vidéo Hi8
1990 UP850 et UP860 ; ces deux imprimantes vidéo marquent le décollage du marché des imprimantes chez Sony
Février 1990 commencement de la production de batteries rechargeables Lithium-Ion
Décembre 1990 premier téléviseur Haute-Définition Trinitron de 36 pouces
1991 UPD 860 première imprimante numérique noir et blanc
UP7000 première imprimante vidéo couleur au format A4
UPD7000 première imprimante numérique couleur au format A4
Décembre 1991 sortie de la deuxième génération de l’appareil photomagnétique Mavica
Octobre 1993 lancement du format professionnel Betacam numérique
Septembre 1995 lancement du camescope numérique amateur Handycam
Décembre 1995 mise au point du DVD
Septembre 1996 lancement du Palsmatron, premier écran de télévision plat de Sony
lancement du premier PC Sony aux États-Unis
lancement de l’appareil photo numérique Sony DSCF1
Novembre 1996 lancement d’une carte de numérisation pour les images fixes
Janvier 1997 lancement du lecteur de DVD
1997 lancement de la gamme d’appareils photos numériques grand-public Mavica.

Sortie : en informatique, terme qui regroupe l’ensemble des moyens de visualiser un fichier. Ainsi, les écrans, les imprimantes, les imageurs et les magnétoscopes (...) sont des périphériques de sortie.

Sortie vidéo : sur un ordinateur ou sur un appareil photo numérique désigne la prise qui permet de le connecter à un magnétoscope, à un moniteur vidéo ou à un téléviseur.

SoundVision : créée en 1995 par Bob Caspe, le fondateur de Leaf, cette société produit des appareils photos numériques basés sur la technologie CMOS. En 1998, elle dispose de trois produits : le Svmini 2 et le Svmini-209 et un modèle en trois passes. Le premier est un appareil d’entrée de gamme d’une définition de 1000 x 800 pixels sur une profondeur de 30 bits sur quatre couleurs RVB et le T qui doit probablement être la même couleur que celle du Catchlight. Cet appareil est fourni avec une optique (f:4) constituée de quatre éléments et une mise au point fixe comprise entre un mètre et l’infini. Quant à la vitesse d’obturation elle varie de une seconde à 1/2000 de seconde. Il est aussi possible d’enregistrer du son grâce à un micro incorporé. A ces diverses fonctionnalités viennent s’ajouter un flash électronique. L’archivage des images et des séquences sons qui les accompagnent se fait soit dans la mémoire interne soit grâce à une carte extractible (carte flash linéaire de 2 à 16 Mo). Les images utilisent une compression basée sur les ondelettes (Licence Aware Inc). Sa mémoire interne (NVRam) est de 2,5 Mo. Quant aux calculs internes, ils sont faits par un processeur fourni par Texas Instruments et la connexion à un ordinateur est du type RS-232 à un débit de 115 000 Bauds. Cet appareil est aussi bien disponible pour le monde Mac et Windows 95 ou NT. Dans les deux cas, il faut disposer de 16 Mo de mémoire vive. Quant à la taille des images dans la mémoire de l’appareil, elle varie de 500 Ko à 1 Mo selon le niveau de qualité retenu. Enfin, grâce au pilote Video for Windows, il est possible de l’utiliser comme caméra de bas de gamme pour la vidéoconférence avec une définition de 50 x 60 ou 100 x 120 et un taux maximum de deux images à la seconde.

En ce qui concerne le Svmini 209, sa définition atteint 1600 x 2000 pixel sur 30 bits et les images sont archivées sur une carte PCMCIA avec une compression JPEG. La définition du CMOS est de 1000 x 800 pixels et toutes les autres spécifications sont identiques à celle du modèle d’entrée de gamme exceptée la mémoire interne qui est de 3 Mo au lieu de 2,5 Mo. La taille de l’image stockée dans la mémoire de l’appareil varie de 77 à 600 Ko.
Enfin, vient le modèle CMOS-Pro qui est utilisable en une passe ou en trois passes pour des images couleurs qui a donc une définition de 1000 x 800 pixels sur 16 bits de profondeur. Une photo quatre passes prend approximativement 20 secondes et selon son constructeur, l’anti-blooming, un des points forts de la gamme Leaf, a été particulièrement soigné. enfin, cette société serait aussi un fournisseur de Vivitar.

Souris : en informatique, périphérique d’entrée destiné à sélectionner la partie d’un fichier affiché à l’écran, à pointer à un endroit d’un texte... Elle est représentée à l’écran par un curseur qu’elle déplace dans les deux dimensions (x,y).

Sous exposé : en photographie, indique qu’une photo n’a pas reçu assez de lumière. Celle-ci est donc trop dense par rapport à notre perception de la réalité.

Sparc : gamme de microprocesseurs développés par Sun Microsystems.

Spectre de la couleur : ce terme désigne l’ensemble des couleurs visibles par l’œil humain. Son ancienne répartition en sept couleurs faisait référence à la valeur symbolique du chiffre sept. Elle est aujourd’hui remplacée par la description suivante : violet, indigo, bleu, bleu-vert, vert, vert-jaune, jaune, orange et rouge.

Spectre lumineux : ce terme est souvent utilisé à la place de l’expression spectre visible. Selon l’observateur, le spectre visible s’étend de 380-450 nm à 650-780 nanomètres. Le violet s’étend de 380 à 450 nanomètres, le bleu de 450 à 490, le vert de 500 à 570 tandis que le jaune comprend les longueurs d’onde qui vont de 570 à 590 manomètres (nm) et tandis que la plage des 590 à 770 couvre une gamme du orange aux rouges.

Spectrocolorimètre : appareil de mesure de la couleur d’un échantillon dans un des espaces CIE en fonction du spectre de l’illuminant (source lumineuse). Voir aussi température de couleur

Spectrophotomètre : appareil de mesure du spectre lumineux d’un opaque ou transparent. Il analyse entre 400 et 700 nanomètres la lumière rejetée par un objet colorée selon une graduation spécifique en utilisant une grille de diffraction pour scinder la lumière en ses différentes longueurs d’onde pour être ensuite respectivement mesurées par les capteurs leur correspondant. Selon leur nombre, on utilise des diodes ou des filtres. On obtient ainsi une courbe spectrale. Selon J-Claude Sirost de Lorieux-Coates, il faut au moins quarante-huit mesures. Toujours, selon cette source, l’idéal est d’utiliser un spectromètre à sphère de diffusion qui simule le mieux les conditions de visualisation.

SPIDER : (System of Protection for Images by Documentation, idEntification and Registration of digital files) ou système de protection des images par l’enregistrement des fichiers numériques. Ce système consiste à immatriculer les images numériques pour faire suivre leur exploitaiton par des systèmes (à venir) de gestion automatique des droits.

SPIFF : (Still Picture Interchange File) format de fichier normalisé, il donné lieu à une publication du groupe JPEG sous la référence ISO 10918-3. Elle contient des informations sur la gestion des images grand-formats avec le tuilage pyramidal développé par NETimage sous le nom de format SCOPYR et plus particulièrement des informations sur les droit d’auteurs. Le format SPIFF est constitué de quatre parties : l’entête, le répertoire d’étiquette, les données-images et les données indirectes.

L’entête ou première partie sert à reconstituer l’image. Cette partie du fichier rend les données intelligibles aux logiciels utilisés pour ouvrir l’image. Elle contient donc des informations sur le nombre de points par ligne, la version du logiciel utilisée lors de la création, l’espace couleur (deux couleurs, nombre de gris, espace RVB, CD-Photo, CMJN...), le nombre de couleur lors de la numérisation. A notre sens, cette dernière information est redondante avec l’information précédente. En effet, un espace couleur se définit entre autre par son nombre de couleurs. Elle contient aussi le taux de compression (éventuellement nul), la forme du pixel (carré ou rectangulaire), le nombre de bits par couleur lors de la numérisation...

La deuxième partie ou répertoire d’étiquettes est composé des données associées à l’image et des métadonnées comme une description, la date de création. Cette dernière respecte le format suivant : année/mois/jour/heure au millième de seconde près exprimée en temps GMT. Il contient aussi éventuellement le positionnement GPS, le titre de l’image et son niveau d’authenticité (auteur inconnu : niveau zéro, image originale : niveau un, partie d’image originale : niveau deux, image modifiée ou manipulée : niveau trois)... Quant à l’étiquette de protection, elle précise le nom de l’auteur, des ayant-droit, du contact pour la négociation (différent si c’est, par exemple, une agence), les conditions d’utilisation, le marqueur image fixe... C’est également dans le répertoire d’étiquettes que se trouve la plaque d’immatriculation de l’image quand elle est déposée. Il y a donc quatre étiquettes consacrées à la propriété intellectuelle.

Les données-images constituent la troisième partie de ce fichier. Elle contient l’ensemble des données destiné à recréer l’image. Mais, aussi le code provenant de la numérisation et/ou de la compression (type de compression, celle-ci pouvant être nulle).

Quant à la quatrième partie : elle concerne les données indirectes qui donneront les informations adressées par le répertoire et placées à la fin du fichier tel que l’encapsulage d’autres formats, les profils spéciaux utilisées par exemple dans le domaine médical.

Le principal avantage du SPIFF est d’être un format « ouvert », c’est à dire dans lequel on peut encore ajouter des éléments tels que de nouvelles étiquettes, de nouveaux paramètres... Ceci est spécifié dans une extension de la norme JPEG partie 4. Une autorité indépendante permet d’enregistrer et de rendre public les nouveaux paramètres a été mise en place sous contrôle de l’Afnor. Celle-ci s’appelle JURA et elle utilise le comme canal de diffusion.

Spooler : logiciel chargé de la gestion des listes de fichier d’impression ou du pilotage de l’imprimante en tâche de fond. Il gère aussi l’alimentation en données d’une imprimante pour libérer l’ordinateur plus rapidement. Il est généralement composé d’un disque dur qui stocke temporairement le ou les fichiers à imprimer.

Spontane : imprimante couleur numérique basée sur un moteur d’impression Xerox utilisant la technique de l’électrophotographie, et sur le DFE (Scitex Digital Front End) présenté pour la première fois lors de la Drupa 95. D’une capacité d’impression de quarante pages A4 à la minute, il accepte entre autre des fichiers PostScript, CT et sort des documents depuis le format A6 au format A3.

sRGB : espace couleur standard inclus dans les systèmes d’exploitation de Microsoft, dans les produits HP ainsi que les produits de tous les acteurs du marché intéressés par cette technologie "une solution simple et robuste de description de la couleur au prix d’un minimum de données transmises et d’une surcharge minimum du système d’exploitation". Le sRGB serait construit sur un espace RVB adapté aux moniteurs, télévisions, scanneurs, appareils photos numériques et imprimantes.

Station de travail : ordinateur à haute performance de calcul et capacité graphique. Elle intègre en standards une connection Ethernet, un bus SCSI et fonctionne sous un système d’exploitaiton multitâche et multiutilisateur. Les stations de travail sont généralement utilisées en CAO mécanique, électronique et en simulation et généralement associées a des serveurs de données dans des réseaux locaux haut débit. Pendant longtemps, il ne restait plus que les capacités multitâches et multiutilisateurs pour faite encore la différence entre une station de travail et un PC haut de gamme. Les premieres stations de travail furent mises au point par Apolo, le leader en terme de nombre d’unités vendues a longtemps été Sun Microsystems. Ce terme a disparu.

Stochastique : technique de tramage destinée notamment à l’impression offset, aux imprimantes (jet d’encre, électrostatique...) et plus particulièrement destinée à la reproduction des images. Si l’on se réfère au Petit Robert, "un phénomène stochastique est un phénomène dont le déterminisme n’est pas absolu, et pouvant être étudié par la statistique". Cette définition correspond à celle d’un phénomène aléatoire. Ce qui définit parfaitement cette trame d’impression dont la répartition des points est aléatoire, elle ne suit donc pas la structure d’une trame. A cause de cette répartition, elle est parfois aussi désignée par le terme de trame aléatoire ou encore trame à modulation de fréquence. L’un des avantages de cette technique est de supprimer les effets de moiré et donc de faciliter le passage à des techniques d’impression utilisant six ou sept couleurs pour une meilleur fidélité des couleurs. Par ailleurs, elle produit une image où le point de trame est beaucoup moins visible puisque seule la densité des points varie sur un pouce carré. En effet, leur variation de taille est beaucoup plus minime que sur une trame classique. Et comme la linéature de trame n’existe plus., elle donne donc l’impression visuelle d’une meilleur définition de l’image. Cette technologie est utilisée par Linotype-Hell (Diamond Screening), par Scitex (FullTone), Isis Imaging (IceFields), ScanCorp (Opal), ColoRip Pre-Press (RipTone), Agfa (CristalRaster).

Dernier avantage, il serait possible de travailler sur des images avec des fichiers beaucoup plus légers, ce qui serait un facteur d’accélération du processus de production. En effet, traditionnellement, on part du principe qu’une image doit-être scannée à une résolution deux fois plus grande que celle de la linéature de trame. Ainsi, alors qu’une analyse à 300 PPP permet de restituer une trame traditionnelle de 150 LPP à 1200 PPP si l’on utilise une trame stochastique la même analyse permet de restituer une trame de 300 LPP à 1200 PPP. De même, avec les trames photomécaniques, le niveau maximum de gris est déterminé par la relation entre la résolution de l’unité d’écriture et la linéature de trame. Cela n’est plus vrai, avec les trames FM, toutes les nuances de gris analysées par le scanneur sont converties en données de trames pour la sortie.

D’un point de vue électronique, l’équivalent du tramage stochastique est le tramage à modulation de fréquence par opposition au tramage à modulation d’amplitude ou tramage photomécanique.

Stylo ou stylet sensible à la pression : en informatique, stylo muni d’un système de simulation de la pression destiné à doser, par exemple, la quantité de couleur appliqué sur une image. Pour fonctionner, il nécessite l’emploi d’une tablette elle aussi sensible à la pression.

Sublimation thermique : technique d’impression numérique qui repose sur le passage d’un corps (généralement une cire colorée) de l’état solide à l’état gazeux sous l’influence de la chaleur. Ce passage se fait directement de l’étape solide à l’étape gazeuse sans passer par l’étape liquide. Ce type d’imprimantes chauffe un ruban à environ 400°, pour transformer l’encre en un gaz directement absorbé par un papier spécifique pour imprimer l’information. La modulation de la quantité d’encre est faite par une modulation de la température. Ce procédé est surtout utilisé pour imprimer des images en 16,7 millions de couleurs.

Cette technique a eu longtemps pour avantage de ressembler à la photographie aussi bien visuellement que tactilement. Aujourd’hui, avec la montée en puissance de la qualité du jet d’encre, cet avantage s’atténue et elle est surtout employée pour faire des épreuves d’imprimerie et même sur ce marché, elle voit son leadership remis en cause par le jet d’encre (voir l’Epson 5000 ou les Iris de Scitex). De plus, la sublimation ne dépasse jamais le A3+ même si il existe une tentative, un peu exotique de Daï Nippon (format A2). Par contre, la sublimation a longtemps été la reine sur une niche, les formats inférieurs au A4 où elle produisait un tirage presque instantanément. L’inconvénient de cette technique est d’être chère. Ainsi, la Seiko Colibri ou la Kodak 8650 sont vendues à un prix de l’ordre de 50 000 FHT tout en ayant un consommable relativement onéreux. Par ailleurs, il est beaucoup plus facile d’imprimer en six couleurs avec une technologie comme le jet d’encre qu’avec la sublimation.

Sun Microsystems : créé en février 1982 par une équipe d’ingénieurs des universités de Berkeley et de Stanford (Californie), ce constructeur informatique américain fournit des solutions pour la construction et la gestion des environnements informatiques en réseau. Un des leaders de l’architecture client/serveur, ses domaines de prédilection sont la gestion, l’informatique scientifique et technique et l’Intranet cependant, il est bien implanté dans le monde de l’imagerie, dans les serveurs pour la télévision à la demande. Ses procuits les plus connus sont sa gamme de stations et de serveurs basés sur le microprocesseur propriétaire Sparc, son système d’exploitation Solaris et surtout son langage objet Java. Il est aussi à l’origine de la suite OpenOffice. Malgré ses sombreuses réussites technologiques, il a été racheté en avril 2009 par la société Oracle, spécialiste des bases de données.

Supra : nom de code l’architecture PostScript Extreme, en son temps (1999), cette technologie visait à faire du PDF, le format standard du monde de l’image numérique. On peut dire qu’elle a été un succès.

Suréchantillonage : en numérique, principe de numérisation basé sur plusieurs analyses successives afin de se protéger des pertes liées à la conversion analogique-numérique ou au filtrage. Ce principe est notamment utilisé lors de la numérisation de séquences vidéo afin de réduire ou supprimer les pertes d’images. Ces pertes peuvent être aussi provoquées par un manque de régularité dans le débit du bus.

Sur exposé : image photographique (film ou papier) qui a subi une exposition trop longue. Par conséquent, la quantité de lumière reçu par le support photographique est trop importante par rapport à sa sensibilité. Une image surexposée est délavée.

Surface d’impression : surface de papier imprimé par une imprimante donnée pour un format de papier particulier.

SVGA (Super VGA) : norme d’affichage graphique variant entre 1024 x 768 ; 1280 x 1024 ; 1600 x 1200 pixels sur une profondeur respective de 16,7 millions de couleurs ; 65536, 256 et 16 couleurs en fonction de la mémoire vidéo installée sur l’ordinateur.

SWOP : (Standard Web Offset Press) un des standards de gamme de couleurs offset utilisés en référence pour le Cromalin. Ce standard provient des États-Unis, à noter que le standard canadien est légèrement différent.

Symbolique des couleurs : notion qui varie selon l’époque et la culture des personnes qui traitent ce sujet. Ainsi, le blanc en Occident est la couleur de la chasteté, de la virginité, de l’innocence mais aussi, la couleur du deuil des enfants pour les raisons précédentes ainsi que la couleur du deuil des rois de France. Toujours en Occident, c’est la couleur de l’hygiène, de la propreté (cf la couleur de la majorité des faïences de lavabo, salles de bains...), du froid mais aussi de la stérilité d’où probablement la propreté et l’hygiène. C’est aussi de manière plus universel, la couleur de la sagesse, de la vieillesse (les cheveux blancs), de simplicité (piste blanche en ski, la ceinture blanche du judo), de la discrétion, de la paix (au sens sérénité) et l’on arrive à la couleur du divin.

Le bleu serait la couleur préférée de plus de la moitié de la population occidentale. Couleur de l’infini, du lointain, du rêve, du romantisme (cf le bleu de Werther et de Novalis, voir aussi avoir le blues ou encore l’expression avoir un coup de bleu). Par ailleurs, c’est aussi la couleur de la nuit (la fameuse nuit américaine du cinéma). Enfin, c’est la couleur du renoncement (cf les uniformes d’orphelinat au XIXe siècle...) Il est amusant de noter que l’indigo était utilisé par les médecins arabes comme plante "froide" apaisante, or cette couleur est considérée comme froide. Laquelle de ces deux notions est à l’origine de l’autre ? D’après « La symbolique des couleurs », Dictionnaire des Couleurs, Editions Bonneton. [cf aussi Regard sur l’image, ed regards impressions p 151 à 166-rub9]

Synchro (flash) : câble qui assure le déclenchement du flash au moment du déclenchement de la photographie. Sur certains flash, ce câble est remplacé par un émetteur infrarouge.
en vidéo SD, signale qui assure la synchronisation des trames vidéos.

Synthèse additive : méthode de reconstitution de la majeure partie du spectre visible, basée sur trois sources lumineuses monochromes, qui utilise une lumière rouge, verte et bleue dirigée sur un même point et donc « additionnée ». C’est en modulant l’intensité (luminance) de ces trois sources que l’on reproduit l’ensemble des couleurs. Dans la synthèse additive, une intensité maximum et égale des trois sources produits du blanc tandis que les trois sources éteintes « donnent » du noir. Cette méthode est notamment utilisée pour les écrans vidéos et les moniteurs d’ordinateurs.

Synthèse des couleurs : reconstitution des couleurs de l’ensemble du spectre visible à partir d’un nombre limité de couleurs. Celle-ci se fait soit sous une forme additive, soit sous une forme soustractive.

Synthèse soustractive : méthode de reconstitution de la majeure partie du spectre visible, basée sur une seule source lumineuse blanche. C’est les filtrages consécutifs de ce faisceau qui reconstituent l’ensemble du spectre par soustraction des longueurs d’onde de chacun des filtres. Pour ce filtrage, on utilise les couleurs jaune, cyan, magenta. L’absence de filtres produit du blanc tandis que l’utilisation des trois filtres à leur opacité maximale produit du noir. Cette méthode est notamment utilisée en impression car le papier est un support réflecteur de lumière et non un émetteur. cf Synthèse additive.

Syquest : (marque déposée), unité de sauvegarde extractible.

System ou système 7 ou 8 : système d’exploitation du monde Macintosh. Il est aussi désigné sous le nom de MacOS. Sa version 7.5 date de 1994. Parmi les nouveautés apportée par la version 7.5 on retrouve Quicktime et Quickdraw.

Système d’exploitation : chef d’orchestre de l’informatique, dans l’ordinateur, il gère la communication entre toutes les parties d’un ordinateur. C’est à dire, le disque dur, la mémoire vive (RAM), l’écran, le clavier, les périphériques (...) et il permet à tout ce petit monde de se comprendre et de travailler en équipe. Les différents systèmes d’exploitation sont MS-Dos, Windows pour le monde PC, OS/2 pour les PS, System 7 et 8 pour le Mac, Irix pour le monde Silicon-Graphics et Solaris pour les stations de travail Sun, les PC. Ses caractéristiques principales sont sa capacité d’adressage (16 ou 32 bits), sa portabilité sur différents types d’ordinateurs, son fonctionnement monotâche ou multitâche, la gestion d’un ou plusieurs processeurs.

Système fermé : en informatique, ensemble matériel et/ou logiciel propriétaire et ne répondant donc pas aux standards du marché.

Système ouvert : en informatique, matériel et/ou logiciel qui ne fonctionne pas exclusivement avec le matériel d’un seul constructeur.

Système propriétaire : système fermé.