Que voilà une belle image ! Ne dirait-on pas qu’un rai de lumière s’insinue dans un enchevêtrement de feuilles et de branches déposant de l’or, ça et là...
En cette journée d’automne où novembre avait posé son empreinte, on eut dit que le jour des morts s’étendait à tout le vivant. Un voile de brume comme un linceul transparent et impalpable recouvrait la nature et les hommes. Arbres, feuilles, ciel, nuages... toute vie semblait vouloir se mettre en veille et la couleur se morcelait en camaïeux de gris et de terre...
Une vieille cabane abandonnée, un hangar résistant depuis des années aux morsures simultanées du gel et du feu comme aux attaques du vent des pluies et de la neige affichaient leurs dernières forces avec détermination
Dans cette désolation, cependant, le soleil avait percé et déposé de l’or sur la terre comme on dépose de l’espoir et de la beauté dans le cœur des Hommes meurtris par la succession des saisons et la violence des transformations.
Tout ce fatras vibrait comme une symphonie et de cet enchevêtrement il ressortait une certitude : la vie était là, bien présente, la beauté ne pouvait s’éteindre...
Que voilà une belle image ! Ne dirait-on pas qu’un rai de lumière s’insinue dans un enchevêtrement de feuilles et de branches déposant de l’or, ça et là...
En cette journée d’automne où novembre avait posé son empreinte, on eut dit que le jour des morts s’étendait à tout le vivant. Un voile de brume comme un linceul transparent et impalpable recouvrait la nature et les hommes. Arbres, feuilles, ciel, nuages... toute vie semblait vouloir se mettre en veille et la couleur se morcelait en camaïeux de gris et de terre...
Une vieille cabane abandonnée, un hangar résistant depuis des années aux morsures simultanées du gel et du feu comme aux attaques du vent des pluies et de la neige affichaient leurs dernières forces avec détermination
Dans cette désolation, cependant, le soleil avait percé et déposé de l’or sur la terre comme on dépose de l’espoir et de la beauté dans le cœur des Hommes meurtris par la succession des saisons et la violence des transformations.
Tout ce fatras vibrait comme une symphonie et de cet enchevêtrement il ressortait une certitude : la vie était là, bien présente, la beauté ne pouvait s’éteindre...