Préambule
Pourquoi parler du zéro dans un site qui parle de l’image, de sa compréhension, de sa fabrication et de ce qu’elle nous fait ?

Parce que sans le zéro, la perspective et son point de fuite n’existe pas. Parce que sans le zéro, l’informatique et le numérique n’existe pas plus. En effet, le langage machine, fondement de l’informatique est construit sur deux chiffres :
– le zéro, le courant ne passe pas,
– le 1, le courant passe. Tous les miracles de l’informatique ne reposent que sur ces deux nombres, ces deux opérations.

Infini et point de vue
Revenons au zéro et à la perspective, le point de fuite, selon le point de vue, c’est le début ou la fin ou plus exactement l’infini. Regarder ce point, c’est regarder l’infini. Cependant, regarder depuis ce point, c’est-à-dire inverser la place du spectateur ou plutôt inverser virtuellement la place du spectateur car ce point toujours en déplacement est inaccessible. Donc, si l’on inverse virtuellement la position du spectateur, le point de fuite devient l’origine du champ visuel du spectateur à moins qu’il ne symbolise Dieu cette inaccessible étoile qui contemple simultanément le monde dans sa globalité.

C’est là que l’étymologie illustre notre propos :
« Çunya veut dire vide en sanskrit. Le zéro est représenté par un petit rond. Pourquoi un rond ? On ne le sait pas vraiment. Par contre, on sait que, traduit en arabe, çunya devient sifr qui, traduit en latin, devint zéphirul qui, traduit en italien, donna zéphiro. Et de zéphiro à zéro, il n’y a pas loin. Et le nom du zéro, sifr, devint celui de tous les chiffres. Le zéro, ’’ce rien qui peut tout’’, n’avait pas volé son surnom. » [1]. Donc étymologiquement, le zéro, est simultanément l’ensemble des nombres et rien.

– Regard sur l’image,
un ouvrage sur les liens entre l’image et le réel.
350 pages, 150 illustrations, impression couleur, Format : 21 x 28 cm,
EAN 13 ou ISBN 9 78953 66590 12,
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