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- L’École de Palo-Alto : la suite

,  par Hervé BERNARD dit RVB

1 On ne peut pas ne pas communiquer
 la communication est inévitable
Ex. Les vêtements que nous choisissons de porter sont un reflet de nos intentions du jour. Si nous devons nous présenter en entrevue professionnelle, notre code vestimentaires le reflètera.

2 La métacommunication
- permet deux niveaux à la communication : le contenu et la relation, qui sont d’ailleurs en relation.
Nous orientons le contenu de notre discussion selon la relation que nous avons avec notre interlocuteur. Nous parlerons de mécanique automobile avec notre garagiste, mais pas nécessairement de conseils de nutrition.

3 La communication est ponctuée selon une séquence d’interaction
- la relation est définie selon les séquences imposées par les interlocuteurs.
Ex. Nous ponctuons nos conversations de silences, de respires, de soupirs.

4 La communication présente une dualité : analogique (sémantique) et numérique (code)
- l’aspect numérique établit le code commun pour la communication, alors que l’analogique permet de révéler le sens du code.
Ex. Les ordinateurs interprètent un code binaire (numérique) qui est traduit en différentes fonctions (analogiques) d’un logiciel que nous comprenons et que nous utilisons.

5 La symétrie des interactions
- les échanges peuvent être symétriques ou complémentaires entre les interlocuteurs.
Ex. Le patron d’une grande entreprise s’adresse à son employé de soutien, le ton autoritaire du patron établit une hiérarchie dans la communication et rend l’échange inégal.

Apparition

[...]

Enfin, les trois actes de langage distincts sont :
 L’acte locutoire : acte de dire les mots .
 L’acte illocutoire : acte accomplit en disant les mots.
 L’acte perlocutoire : les effets déterminés par l’action sur l’interlocuteur

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